Prendre soin des organisations
La Gouvernance Dynamique s’adresse aussi bien aux organisations lucratives que non lucratives. A vrai dire, cette identité devient presque secondaire lorsque le but recherché est l’épanouissement et la créativité humaine. Il est possible d’être au service du vivant avec une activité économique saine et juste (aux dernières nouvelles tout le monde a besoin d’argent) comme avec une activité charitative ou à vocation désintéressée. Dans tous les milieux, des organisations sont en souffrance : mal-être au travail, tensions relationnelles récurrentes, manque d’efficacité, pertes financières, désorganisation… Les signes ? Les arrêts maladie, les retards de projets, les conciliabules à demi-voix autour du café, les plaintes qui ne parviennent jamais directement aux oreilles des intéressés, le triangle dramatique (victime, bourreau, sauveur), les erreurs de recrutement, le turn over, les dirigeants mal dans leur peau, la perte de sens, les dossiers baclés, les clients ou usagers mécontents, les accidents financiers, etc.
Il est possible d’améliorer simplement et efficacement le fonctionnement de votre organisation avec la Gouvernance Dynamique.
Pourquoi la gouvernance dynamique ?
Mon intérêt pour la Gouvernance est né de mes propres interrogations de dirigeant de société engagé dans un projet atypique à plusieurs millions d’euros. L’approche que nous avons mise en place fut tout d’abord organique, non conventionnelle, basée sur la relation entre des humains compétents et enthousiastes. Elle rassemblait des propositions et des intuitions saisies à la volée, issues des personnes qui coopéraient et se réunissaient régulièrement pour piloter la réalisation commune. Quel que soit son rôle, chacun apportait sa pierre à l’édifice, proposait des outils collaboratifs, des stratégies d’avancement, en donnant le meilleur de lui même pour voir aboutir les travaux. Cette approche empirique, à l’écoute du vivant, a fini par prendre une forme incroyablement efficace. Nous avions malgré nous ré-inventé la gouvernance collaborative. Cela m’a donné envie de m’y former. L’holacratie a été une belle expérience de validation des processus que nous avions découvert. Elle m’a permis de donner une forme structurée et partageable à mon approche. Mon implication auprès de Yes Wiki a complété ma proposition et permet de traduire numériquement une gouvernance de terrain. Je propose donc une prestation complète, agile, durable, dont l’appropriation par les équipes est rapide et efficace.
A quel moment adopter la gouvernance dynamique ?
Ce sont généralement les dirigeants ou les porteurs de projet qui ressentent le besoin d’évolution de l’organisation devant l’accumulation des dysfonctionnements. En effet, une organisation, association, entreprise, institution, devrait être un espace d’épanouissement pour toutes pour les personnes qui la font vivre. La plupart d’entre nous passe la majeure partie de son temps de vie au travail. Il est vital, et cela fait partie des besoins universels humains, qu’il s’agisse d’un temps de réalisation personnelle, de créativité, de satisfaction, d’enthousiasme, de contribution utile, de coopération et de rencontres nourrissantes. Dans le cas contraire, les humains sombrent dans la routine et l’insatisfaction, les dysfonctionnements s’accumulent : réunions improductives, motivation manquante, tensions et querelles récurrentes, formation de clans et de boucs émissaires, non-dits, ennui, routine, postures d’évitement, turn over des équipes, résultats en baisse, sentiment d’injustice, arrêts maladie, etc. Cette pathologie peut se généraliser à l’ensemble de l’organisation et créer du malaise et des oppositions à tous les niveaux (y compris chez les dirigeants qui aspirent eux aussi à des relations bienveillantes et de l’épanouissement au travail) avec un impact préjudiciable sur la réalisation de l’objet social de l’organisation.
Mais l’on peut également adopter la Gouvernance Dynamique de manière préventive ou constitutive, la mettre en place dès l’origine, à la création de l’organisation. La formation Gouvernance Dynamique permet de comprendre et s’approprier la plupart des outils et processus indispensables pour cela. Je peux ensuite soutenir l’implémentation de la Gouvernance Dynamique dans votre organisation en vous proposant une prestation de mise en place et suivi de quelques mois.
ACCOMPAGNEMENT EN GOUVERNANCE DYNAMIQUE
1ère étape : la présentation
Il est essentiel que les demandeurs comprennent parfaitement le sens et la forme que propose la Gouvernance Dynamique, ainsi que les éventuels renoncements ou transformations individuelles qu’elle implique. Car il ne s’agira plus de faire comme avant : la Gouvernance Dynamique est un engagement dans le changement et l’ouverture qui peut bouleverser certains ancrages habituels, et notamment les relations de pouvoir et/ou d’accaparement du décisionnel, ainsi que les réflexes de domination. Un soin particulier sera donc apporté à déployer une culture commune de cette gouvernance, afin que les objectifs à atteindre et l’implication de chacun pour cela soit vraiment clarifiés. Je m’attache notamment à rassurer mes interlocuteurs sur le fait que « lâcher du pouvoir, c’est en gagner » en déboulonnant la vieille croyance que les schémas patriarcaux / pyramidaux sont les seuls qui assurent l’efficacité d’une entreprise. Il ne s’agit pas d’abandonner la fonction de direction mais de redistribuer la charge des responsabilités en cessant d’infantiliser ses collaborateurs, en gagnant en transparence, en pratiquant des consultations qui permettent l’émergence vertueuse d’un sentiment de considération, de ré-organiser les planifications, suivis et bilans avec des processus clairs et autonomes (auto-contrôle).
La Gouvernance Dynamique est avant tout un art de vivre l’entreprise qui apporte de la joie et de l’efficacité, avec un effet positif dans tous les domaines d’application de l’organisation.
2ème étape : l’audit
Lorsque les décideurs s’engagent pour la Gouvernance Dynamique, je passe un premier temps à rencontrer les équipes de travail, en commençant généralement par les postes de responsables, puis en allant à la rencontre des équipes opérationnelles sur le terrain. Cela me permet de conscientiser comment fonctionne l’organisation et où se trouvent les principales tensions à résoudre. Il s’agit souvent d’un temps de « déminage » : l’occasion d’aller à la rencontre de vieilles tensions connues et récurrentes, parfois brûlantes, qu’il s’agit de nommer, reconnaître et parfois traiter en priorité pour soulager les équipes. Il m’arrive donc, à l’occasion de l’audit, de procéder à de premières médiations dont l’issue est parfois assez superficielle mais permet de rassurer les personnes que le problème est entendu et sera pris en compte dans l’ensemble de la ré-organisation.
Au terme de l’audit, une nouvelle rencontre avec les dirigeants permet de poser un diagnostic et une stratégie d’avancement.
Je valide toujours, pas à pas, avec les demandeurs, que les orientations que je propose leur sont convenables. Les dirigeants sont pleinement intégrés au processus d’implémentation de la Gouvernance, invités à en valider les étapes et à s’y impliquer personnellement.
3ème étape : l’implémentation
Lorsque l‘audit est terminé, cela me permet de traduire le design de l’organisation sur une plate-forme numérique collaborative intranet et à dresser un plan de formation pour les équipes. C’est également le moment où vont émerger les principaux acteurs de la Gouvernance Dynamique, au sein de l’équipe opérationnelle, que je prendrais un soin tout particulier à former. Il est possible qu’à ce stade une formation en bonne et dûe forme soit nécessaire, sur quelques jours, pour que ces personnes-relais puissent s’approprier pleinement les outils. J’accompagne ensuite chaque domaine de compétence à s’approprier la culture de la Gouvernance Dynamique, en particulier en animant moi-même des rencontres de travail pour procéder aux premières améliorations concrètes des processus et présenter des outils collabratifs simples. D’autres besoins de médiations peuvent émerger à ce moment là. Il peut également apparaître des dysfonctionnement importants en termes de ressources humaines, générant des repositionnements, voire des départs et des recrutements.
4ème étape : l’autonomisation
Lorsque l’organisation a été entièrement ré-aménagée et que la prise en main des processus et des outils est en cours, je me détache peu à peu et devient une personne-ressource en cas de besoin. Les équipes sont en mesure de faire fonctionner la Gouvernance Dynamique par elles-mêmes, en collaboration avec les dirigeants. Mes interventions deviennent plus espacés. J’interviens notamment via l’interface numérique en place qui me permet de constater la prise en main de la Gouvernance Dynamqiue par les acteurs de l’organisation.
5ème étape : le bilan
Lorsque la Gouvernance Dynamique fonctionne au sein de l’organisation, je prends le temps d’organiser quelques échanges avec mes principaux interlocuteurs pour évaluer le travail accompli. Je donne notamment des informations et des directions à suivre, selon les points de vigilance qui seront apparus lors de ce bilan.